Depuis quelques années, la robotique subit une mutation profonde.La nouvelle génération, autonome, apprenante et connectée, va progressivement faire entrer l'intelligence ambiante dans l'entreprise, les foyers, les lieux publics, l'espace.
En symbiose avec la réalité augmentée et le nuage, elle propose des formes de médiation qui dépassent les techniques issues de l'informatique, comme la souris ou le geste devant ou sur un écran, et qui complètent l'homme par la vitesse extrême des transmissions et des calculs, et le montant des données gérées. Elle va rendre vivants les objets du quotidien. Ainsi la robotique répond à des usages aussi divers que la communication avec des œuvres ou des produits, la détection et l'accompagnement de troubles passagers ou permanents, ou encore l'accès à la connaissance.
Les champs d'exploration de cette nouvelle discipline sont immenses, et de nombreux métiers vont émerger: les développeurs de robots, mais aussi les distributeurs, les contrôleurs techniques, les assureurs spécialisés, etc. D'après les experts japonais, ce bouleversement sociétal doublé d'une telle opportunité de développement se produit une fois tous les mille ans. Ainsi, l'enjeu est tel qu'il faut mutualiser les talents, car non seulement il faut faire communiquer des disciplines très différentes (neurosciences et numérique, par exemple), mais aussi en inventer d'autres comme l'ergonomie et les langages d'interaction avec les robots ou entre les machines.
Pour cerner les usages les plus pertinents, nous avons décidé de commencer par une preuve de concept à destination des non spécialistes. Elle intègrera des fonctions essentielles et permettra aux premiers partenaires et utilisateurs d'échanger le plus largement possible sur d'innombrables sujets: langage, forme, protection de la vie privée, interfaces, etc. et de spécifier au mieux les futures plates-formes.
