L’émotion est au cœur du projet. Des années d’étude et d’observation avec les robots Sony Aibo/QRio et divers objets intelligents et communicants, les échanges avec des experts comme le professeur Minoru Asada, des ateliers avec des utilisateurs, tout nous a convaincu de la pertinence d’une telle approche. Y compris l’émergence de plus en plus de capteurs, d’applications mobiles, des Google Glasses, des bracelets électroniques, de la TV connectée, qui immanquablement demanderont des interfaces plus conviviales.
Mais jusqu’où ne pas aller trop loin, pour ne pas tomber dans la vallée de la désespérance, bien connue des roboticiens et qui provoque un rejet de la part des humains? Comment éviter le coté spectaculaire incompatible avec une utilisation et une présence courante dans la vie de tous les jours? Je crois que nous y sommes arrivés, grâce aux talents du designer Shinobu Nakagawa.
De nombreux échanges nous ont permis de comprendre les usages d’une plate-forme émotionnelle: assistance à la personne fragilisée ou isolée, mais aussi interface différente avec les très nombreux services numériques pour lesquels les limites des produits classiques ont été atteintes.
